Un groupe d’Azéris en civil a bloqué l’autoroute Stepanakert-Goris à 10h30 le 12 décembre, toujours pour des raisons prétendument environnementales. Comme le rapporte Armenpress, cette information a été rapportée par le siège de l’information de l’Artsakh, publie armenpress.am.

Un groupe d’Azéris en civil a bloqué l’autoroute Stepanakert-Goris à 10h30 le 12 décembre, toujours pour des raisons prétendument environnementales. Comme le rapporte armenpress.am, cette information a été rapportée par le siège de l’information de l’Artsakh.

Le commandement des forces russes de maintien de la paix déployées en Artsakh a été dûment informé de l’incident.

Considérant que le comportement agressif et destructeur de la partie azerbaïdjanaise est inacceptable, les organes publics autorisés de l’Artsakh prennent toutes les mesures possibles pour résoudre la situation, en restant en contact avec le commandement des forces russes de maintien de la paix.

« Nous exhortons les citoyens à rester calmes et à suivre les informations officielles, en s’abstenant de diffuser des informations non vérifiées. De plus amples informations seront fournies sur l’évolution de la situation », indique le communiqué.

Lors d’une conversation avec le journaliste d’armenpress.am, Hunan Tadevosyan, secrétaire de presse du Service d’État des situations d’urgence de la République d’Artsakh, a déclaré qu’à l’heure actuelle, la route est bloquée des deux côtés. « Un groupe d’Azerbaïdjanais a bloqué la section Chouchi de l’autoroute interétatique, prétendument pour des raisons environnementales », a déclaré M. Tadevosyan.

« Il est évident que le blocage de la route et l’isolement de l’Artsakh n’ont aucun but environnemental. Cela fait partie de la politique criminelle de l’Azerbaïdjan d’extermination des Arméniens de l’Artsakh. C’est l’objectif particulier des autorités azéries », publie la Fondation Tatoyan pour le droit et la justice.
« Séparer l’Artsakh de l’Arménie, mais aussi terroriser et isoler la population civile.
Les autorités azerbaïdjanaises agissent ainsi pour créer une catastrophe humanitaire en Artsakh, perturber la vie normale de plus de 120 000 civils, provoquer des violations fondamentales des droits de l’homme.
Les civils sont isolés depuis déjà 9 heures, des embouteillages massifs se sont formés dans le froid de l’hiver, les gens ne peuvent pas exercer leurs droits vitaux, à commencer par les soins de santé. C’est ce que prouvent à la fois les contrôles et les alarmes des citoyens.
Les études du Centre pour le droit et la justice confirment que tout cela s’accompagne de propagande anti-arménienne, d’incitation à l’animosité et d’intimidation dans les médias azerbaïdjanais.
Les réseaux sociaux azerbaïdjanais sont remplis d’appels à résoudre le problème “environnemental”, à faire intervenir les forces spéciales azéries YAŞMA, à fracasser la tête des Arméniens” ou à les “tuer”, à leur faire “avaler du sang” en bloquant la route.
Ce sont les mêmes réseaux de médias sociaux qui incitent à la haine et à l’hostilité lors de toute attaque armée ou provocation de l’Azerbaïdjan et qui sont clairement affiliés aux autorités azéries.
Le blocage de la seule route reliant l’Artsakh à l’Arménie est la poursuite de la politique criminelle azerbaïdjanaise de nettoyage ethnique en Artsakh »
, publie la Fondation Tatoyan pour le droit et la justice.

Le 3 décembre, les Azéris ont également bloqué l’autoroute reliant l’Artsakh à l’Arménie pour la même raison. Rappelons que le corridor de Latchine est la seule route entre l’Arménie et le Haut-Karabagh.

Source : armenpress.am