Dans le but de mettre enfin en œuvre le “plan de Bolton”, Pashinyan continue ses politiques anti-Karabagh, anti-Russie et anti-iranienne. C’est précisément la raison pour laquelle son autre maître à penser, Richard Moore, est arrivé en Arménie (entre Bolton et Moore, William Burns, chef de la CIA, était également arrivé en Arménie cette année), publie yerevan.today.

Nikol Pashinyan a reçu Richard Moore, le chef du principal service de renseignement britannique, avec qui « ils ont discuté des développements dans la région du Caucase du Sud. Ils ont également discuté des questions de sécurité régionale et internationale ». C’est un extrait d’un communiqué publié par le gouvernement, selon 7or.am. En effet, de nombreuses questions ne semblent pas claires.

Sous сes phrases vides, il y a beaucoup d’intentions sous-jacents. Que fait en Arménie un ami proche de la Turquie, un ancien ambassadeur britannique en Turquie, un proche d’Erdogan qui l’un des principaux architectes de la politique anti-arméniennes, anti-russes et anti-Iraniennes ? Pourquoi Nikol Pashinyan rencontre-t-il le chef des services secrets, alors que l’Artsakh est sous blocus ? Quelles instructions a-t-il reçues du chef des services secrets ?

Richard Moore est l’un des principaux partisans de la cession de l’Artsakh à l’Azerbaïdjan, qui pousse la Russie hors du Caucase du Sud et renforce le rôle de la Turquie dans cette région. Et après que Nikol Pashinyan l’ait rencontré, un rapport stérile de la rencontre est publié.

Il faut noter qu’après 2018, Nikol Pashinyan accueille les hommes d’État les plus pro-turcs, anti-iraniens et anti-russes d’Arménie.

En premier lieu, John Bolton, le conseiller à la sécurité du président américain. Après sa rencontre avec lui, Nikol Pashinyan a déclaré que la frontière arméno-iranienne pourrait être fermée (par la suite, dans un “accord verbal”, Nikol Pashinyan a cédé un tronçon de 21 kilomètres de la route Goris-Kapan, interrompant ainsi la communication véritable entre l’Arménie et l’Iran), publie yerevan.today.

Bolton a déclaré en Arménie en 2018 que le peuple arménien devrait se débarrasser des “stéréotypes historiques”, c’est-à-dire oublier le génocide arménien, se tourner vers la Turquie et devenir anti-russe. Selon le “plan de Bolton”, l’Artsakh devrait être cédé à l’Azerbaïdjan, la base militaire russe devrait être retirée d’Arménie, et l’Arménie elle-même devrait devenir un tremplin pour la campagne anti-iranienne. En deux ans, Nikol Pashinyan a appliqué le “plan de Bolton” à presque 100%. Sans l’intervention de la Russie et l’entrée des Casques bleus, l’Artsakh aurait été complètement livré en 2020.

Pour enfin mettre en œuvre le “plan de Bolton”, Pashinyan poursuit ses politiques anti-Karabagh, anti-Russie et anti-Iran. C’est précisément la raison pour laquelle Richard Moore, autre maître à penser de Pashinyan, est arrivé en Arménie (à noter qu’entre Bolton et Moore, William Burns, chef de la CIA, est également arrivé en Arménie cette année), publie yerevan.today.

Le coût de la politique imposée par l’extérieur nous coûte l’Arménie et l’Artsakh, mais les puissances extérieures et Nikol Pashinyan personnellement ne s’en soucient pas. Ce dernier ne pense qu’à conserver son pouvoir et à sauver sa peau, publie yerevan.today.

Une chose est sûre : les Casques bleus russes sont désormais la cible conjointe des services de renseignement étrangers : de la Turquie, de l’Azerbaïdjan et de Nikol Pashinyan. Toutes les mesures prises par Aliyev et Pashinyan visent à leur retrait. Après cela, l’Artsakh sera automatiquement éliminé, puis la question du retrait de la base militaire russe de Gyumri se posera, et l’Arménie deviendra une tête de pont dans la guerre contre l’Iran. En conséquence de tout cela, l’Arménie et l’Artsakh disparaîtront de la carte du monde, mais Pashinyan et ses maîtres ne sont pas intéressés par cela, publie yerevan.today.

Des experts pensent que l’Artsakh est bloqué depuis 10 jours afin d’imposer aux Arméniens le “corridor de Zanguezour”. Selon Ruben Melkonian, turcologue, il s’agit d’une guerre globale contre les Arméniens d’Arménie, de l’Artsakh et de la diaspora, publie 168.am. Les experts militaires expliquent, quant à eux, que ce sont les États-Unis qui ont besoin du “corridor de Zanguezour” pour encercler l’Iran, selon 168. am.

Cela importe-t-il au peuple arménien et à son élite politique ?

Source : yerevan.today