Les citoyens azéris ne peuvent demander une autorisation que dans le cadre de visites spécifiques organisées par l’État et principalement les citoyens (principalement des personnalités publiques et culturelles, des journalistes) qui sont informés à l’avance de leur participation à la visite en question, révèlent Les études du Centre pour le droit et la justice de la Fondation Tatoyan, publie yerkir.am.

En raison de la guerre de 44 jours, l’entrée et la sortie des citoyens dans les territoires qui sont passés sous le contrôle de l’Azerbaïdjan sont réglementées par la législation azerbaïdjanaise, donc le mouvement des “activistes” qui ont bloqué illégalement la seule route reliant l’Artsakh à l’Arménie ne pouvait pas être sans la permission des autorités azerbaïdjanaises. C’est ce que prouvent les études du Centre pour le droit et la justice de la Fondation Tatoyan, qui ont révélé le décret du président azerbaïdjanais signé le 29 octobre 2020, publie yerkir.am.

Cela confirme une fois de plus que depuis le 12 décembre 2022, la seule route reliant l’Artsakh à l’Arménie et au monde extérieur est illégalement bloquée par de soi-disant “éco-activistes” autoproclamés qui sont en réalité des agents du gouvernement azerbaïdjanais, ce qui est confirmé par des preuves crédibles présentées dans le rapport. Ces personnes sont utilisées comme des outils pour les politiques de nettoyage ethnique des autorités azerbaïdjanaises, déclare Arman Tatoyan sur Facebook.

Il ajoute qu’il convient de noter que, selon la législation azerbaïdjanaise, le ministère de l’Intérieur accorde la permission d’entrer sur les territoires de l’Artsakh, sous le contrôle de l’Azerbaïdjan, sur la base de la demande d’un citoyen (écrite ou électronique)

Selon les études du Centre pour le droit et la justice de la Fondation Tatoyan, publiées par yerkir.am, les citoyens azéris ne peuvent demander une autorisation de visiter le Haut-Karabagh que dans le cadre de visites spécifiques organisées par l’État. Ces visites sont principalement destinées aux personnalités publiques et culturelles, aux journalistes, qui sont informées à l’avance de leur participation à la visite en question.

En d’autres termes, ni un fonctionnaire ni un citoyen qui n’est pas une personnalité publique ne peut entrer ou circuler librement dans lesdites zones, à sa discrétion.

Le monitoring de la presse et des réseaux sociaux azerbaïdjanais confirme qu’il existe actuellement une pratique de délivrance sélective des permis en Azerbaïdjan, et que cette politique a provoqué du mécontentement à l’intérieur même de l’Azerbaïdjan.

Selon les médias et les réseaux sociaux, de nombreux citoyens azerbaïdjanais se plaignent du fait que seuls les participants aux événements organisés par l’État peuvent recevoir une autorisation, et que pour les visites privées, l’accès n’est autorisé qu’aux cercles proches du gouvernement.

Par exemple, en février 2021, 6 résidents de la région d’Aghjabad de la République d’Azerbaïdjan se sont rendus à Fizuli et Hadrut, après quoi ils ont été arrêtés par la police. Comme le note la section azerbaïdjanaise de BBC News, le ministère de l’Intérieur de l’Azerbaïdjan les a informés que des études sont menées ou qu’une enquête est en cours pour donner une évaluation légale des actions de ces personnes.

Source principale : yerkir.am