Nous empêchons l’Arménie de devenir un vilayet turc, et notre lutte dans ce sens ne doit pas s’arrêter, déclare Hovsep Der-Kevorkian, membre du Bureau mondial de la FRA Dachnaktsoutioun.

Ce congrès des Unions des Jeunes, des Étudiants et des Badanis de la FRA Dachnaktsoutioun a lieu à un moment crucial pour le peuple arménien. Les défis d’aujourd’hui peuvent entrainer des destructions pour l’État et la Nation arméniens. C’est ce qu’a déclaré Hovsep Der-Kevorkian, membre du Bureau mondial de la FRA Dachnaktsoutioun, selon yerkir.am, lors de la cérémonie d’ouverture officielle du Congrès mondial des jeunes de la FRA.

« L’Union des jeunes de la FRA est l’organisation politique de la jeunesse la plus vaste du peuple arménien. Elle s’efforce de faire face à ces menaces par des actions dynamiques et elle s’efforce de réunir les conditions d’un État fort, démocratique et doté de valeurs nationales en dépit des conditions défavorables qui prévalent. Pour surmonter les difficultés actuelles en matière de sécurité autour de notre État, nous considérons qu’il est nécessaire de résister au conformisme et de ne pas avoir une attitude défaitiste. Les jeunes de la FRA doivent donc continuer à résister et à exprimer leur forte opposition aux autorités arméniennes actuelles », a-t-il déclaré.

Selon lui, en interdisant l’entrée des jeunes de l’Union de la Jeunesse FRA Dachnaktsoutioun ces derniers mois en Arménie, le gouvernement de Nikol Pashinyan a tenté d’attaquer, par son approche anti-FRA, la principale organisation de la jeunesse arménienne qui lutte contre la pression turque et azérie.

« Nous nous interposons dans la politique de ses autorités, nous interdisons que l’Arménie devienne un vilayet turc, et notre lutte dans ce sens ne doit pas s’arrêter. Rien ne doit nous distraire de nos objectifs. Ce que nous voulons dire aujourd’hui, c’est que le seul chaînon manquant dans notre structure mondiale à ce congrès sont nos amis de l’Artsakh, qui est en blocus. Cette conférence devait se tenir en Artsakh pour soutenir les Arméniens d’Artsakh, se familiariser avec la situation sur place et développer des programmes de solidarité. Nous avons dit à plusieurs reprises que la défense de l’Artsakh, c’est la défense de l’Arménie. L’idée qu’il soit possible de vivre paisiblement et sans soucis en Arménie sans l’Artsakh est un véritable mensonge. »

Selon Hovsep Der-Kevorkian, la réalité arménienne des 30 dernières années a prouvé que les jeunes de la FRA ont été et continuent d’être fermement impliqués dans les domaines militaire, politique, économique et de communicationnelle au profit de l’Artsakh.

« Pour éviter un nouveau génocide en Artsakh et ne pas céder de nouveaux territoires nous appartenant, une nouvelle libération est nécessaire, pour libérer les territoires occupés de Chouchi et de Hadrout. Comme l’État arménien a renoncé à cette responsabilité, c’est à la jeunesse arménienne de mener à bien cette mission et d’imposer un programme pour que le peuple arménien puisse se déterminer. Face à l’indifférence et au désespoir généralisés, ces mots peuvent sembler vains, mais si nous ne voulons pas que l’Artsakh soit dépeuplé, que Syunik soit perdu et qu’Erevan soit turquifiée, nous devons inverser la situation. Notre patrie est au cœur de notre travail, et les jeunes de la FRA ont également largement contribué à renforcer les communautés de notre diaspora », a-t-il ajouté.

Source principale : yerkir.am