L’Arménie préconise que les discussions entre Stepanakert et Bakou se déroulent dans un cadre visible au niveau international, et Erevan continue de travailler avec ses partenaires pour établir ce mécanisme, a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité arménien Armen Grigoryan aux journalistes le 14 février, selon news.am. Les citoyens de la République d’Artsakh lui ont-ils donné un tel mandat pour décider de leur sort ? Qui a confié ce mandat à Armen Grigoryan ?
« Tout devrait être clairement énoncé dans un accord de paix. La partie arménienne y travaille, et nous sommes en faveur de la création d’une institution garante. Telle est la position de la partie arménienne. Ce mécanisme peut être mentionné dans un autre traité international autour duquel des négociations sont en cours. C’est un sujet qui doit être discuté plus avant pour être clarifié. Le document n’est pas définitif, les négociations se poursuivent, il est entendu que le public attend des réponses claires, mais il s’agit d’un processus de négociation. Nous avons travaillé sur le texte, qui nous a été donné par l’Azerbaïdjan, et ensuite Bakou a travaillé et nous l’a donné. Maintenant, la partie arménienne travaille et je pense que le texte sera prêt dès que possible, nous l’adopterons, mais pour l’instant on ne sait pas sous quelle forme », a déclaré M. Grigoryan.
Il a noté que le projet de traité de paix mentionne le Haut-Karabagh, mais il faut garder à l’esprit que le document n’est pas encore définitif, les négociations étant toujours en cours.
Interrogé sur le fait de savoir si l’Arménie tenait à ce que la question du Haut Karabagh soit mentionnée de quelque manière que ce soit dans l’accord de paix, le secrétaire du Conseil de sécurité a répondu : « Pour la partie arménienne, il est plus important de créer un mécanisme international visible au sein duquel Stepanakert et Bakou discutent des questions de sécurité et de droit. Le format dans lequel cela sera fait n’a pas d’importance. L’essentiel est de créer un mécanisme.
En réponse à la question de savoir ce que nous incluons exactement dans l’accord de paix, le Secrétaire du Conseil de sécurité a noté que ce n’est pas quelque chose de spécifique, c’est l’approche qui est plus importante – il devrait y avoir un mécanisme international visible pour discuter des questions de sécurité et de droits entre Stepanakert et Bakou. « Nous devons comprendre quels mécanismes garantissent la sécurité et les droits », a conclu Armen Grigoryan.
« Armen Grigoryan, quand tu dis sur un ton aussi confiant que le traité de paix « fixe » des « mécanismes visibles pour la sécurité et les droits des Arméniens du Haut-Karabagh », qui t’a donné ce mandat ? Le peuple d’Artsakh ou le peuple d’Arménie ? Qui est-ce que tu représentes, d’ailleurs ? Les citoyens de la République d’Artsakh t’ont-ils donné un tel mandat pour décider de leur sort ? Les citoyens d’Arménie t’ont donné un mandat pour négocier et signer quelque chose de moins que ce qui est stipulé dans la Déclaration d’indépendance de la République d’Arménie, le référendum sur l’indépendance de l’Artsakh du 10 décembre 1991 et la décision du Conseil suprême de la République d’Arménie du 9 juillet 1992″, publie, à juste titre, Menua Soghomonyan, co-fondateur du mouvement 5165, commentant les déclarations faites par Armen Grigoryan, Secrétaire du Conseil de sécurité arménien, selon panorama.am.
Source principale : news.am