Le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, déclare que l’Arménie souhaite un règlement complet avec la Turquie, publie azatutyun.am. « Je voudrais réitérer la volonté et le désir de l’Arménie d’établir la paix dans la région, de normaliser pleinement les relations avec la Turquie, d’établir des relations diplomatiques et d’ouvrir complètement la frontière arméno-turque », a déclaré le diplomate arménien lors d’une conférence de presse conjointe à l’issue des entretiens menés dans le cadre de sa visite en Turquie après le séisme.
Le propos du ministre arménien des Affaires étrangères, et le grand portrait d’Atatürk sans le fond de ses déclarations on soulevé de vives critiques en Arménie. Ainsi, Avetik Ishkhanyan, président du Comité arménien d’Helsinki pour les droits de l’homme, et intellectuel arménien sur Facebook publie que ces autorités à sont « des prostituées, pas des traîtres à la patrie ». Il déclare que « Ses esclavagistes de différents calibres en Arménie répètent par cœur les souhaits de leur maître d’esclaves à chaque occasion : « L’Arménie est toujours prête à ouvrir la frontière arméno-turque ». Autrement dit, quels que soient le comportement et les exigences de la Turquie à notre égard, nous sommes prêts, je ne trouve pas d’autre mot pour le dire », selon yerevan.today.
« Cela ressemble à une prostituée qui dirait à un client : “Faites ce que vous voulez de moi, pas de problème, je suis prête à me donner à tout moment”. Les prostituées sont connues pour vendre leur corps. Je me demande pour combien d’argent les marchands ont vendu leur patrie », ajoute-t-il.
Dans ce contexte, rappelons qu’Ararat Mirzoyan a tenu ces propos sous le portrait d’Atatürk (littéralement le « Turc-Père »), c’est-à-dire d’une scène qui vénère la doctrine du père de la nation turque.
Pour mieux comprendre ce qui se passe actuellement, il est important de rappeler ce que dit Atatürk au sujet de la paix avec l’Arménie. Citons « Mustafa Kemal. La lutte contre la République d’Arménie », publiée sur Facebook par Arthur Yeghiazaryan. « Il est absolument nécessaire que l’Arménie soit détruite politiquement et matériellement », écrit Mustafa Kemal Atatürk.
« Nous n’avons pas le droit de reculer à cause d’un simple accord de cessez-le-feu avec les Arméniens.
Les principes du cessez-le-feu que nous avons remis aux Arméniens ne doivent pas consister à se retirer d’Arménie, mais à tromper les Arméniens et à paraître pacifiques vis-à-vis de l’Europe.
Avant tout, l’armée arménienne doit être démobilisée et ses armes confisquées, empêchant ainsi la restauration de sa structure militaire.
Sous prétexte de préserver les chemins de fer et de protéger les droits de la population musulmane, il convient d’établir notre contrôle militaire sur l’ensemble du territoire de l’Arménie et donc de tenir entre nos mains toutes les routes reliant la Turquie à l’Azerbaïdjan.
L’objectif susmentionné doit être atteint de manière secrète et douce, tant dans le texte du traité de paix que dans les actions qui en découlent, à condition de toujours paraître pacifique aux yeux des Arméniens ».
Devons-nous nous réjouir qu’Ararat Mirzoyan aide la Turquie à mettre en œuvre les plans du père de la nation turque ?
Source principale : yerevan.today