Le Centre pour le droit et la justice Fondation Tatoyan et le Médiateur de l’Artsakh ont publié un rapport conjoint révélant de 300 pages prouvant que les soi-disant “éco-activistes” qui ont bloqué la seule route reliant l’Artsakh à l’Arménie et au monde extérieur ont de la haine envers l’Arménie et l’Artsakh, et que leur motivation réelle provient des autorités azéries. Les conclusions du rapport sont basées sur des preuves telles que des photos, des vidéos et des témoignages reflétés dans le même rapport, publie Arman Tatoyan, ancien médiateur de l’Arménie et directeur de la Fondation Tatoyan sur Facebook.
Selon le rapport, dans les premiers jours de la fermeture de la route, des travailleurs turcs et azerbaïdjanais travaillant à Chouchi, ainsi que des militaires et du personnel de sécurité azéris, ont été amenés dans la zone. Le drapeau de la Turquie a également été agité au début, mais a été retiré plus tard afin que ce fait ne soit pas publié. Les autorités azéries ont ensuite fait venir des personnes qui étaient officiellement présentées comme des représentants d’organisations non gouvernementales et de médias, mais qui étaient en réalité financées par le budget de l’État azerbaïdjanais ou par des fonds créés par l’État.
Le rapport affirme également que ces personnes n’ont jamais eu de relations avec des questions environnementales et que leur véritable motivation était de bloquer la route et de causer des problèmes économiques et humanitaires à l’Artsakh et à l’Arménie. Le rapport souligne également que cette action a violé les droits fondamentaux des personnes, y compris le droit à la liberté de mouvement et le droit à la vie.
Les biographies des activistes ont été étudiées et il a été découvert qu’ils n’ont jamais été impliqués dans des questions environnementales, mais poursuivent plutôt des objectifs politiques. Les pages des médias sociaux des activistes montrent leur propagation de haine et de violence envers les Arméniens, ainsi que leur affiliation avec l’organisation terroriste nationaliste extrémiste des “Loups gris”. Le rapport prouve également que les activistes n’auraient pas pu apparaître en Artsakh sans l’autorisation du gouvernement azéri. Le rapport contient également des témoignages de touristes étrangers qui soulignent que les questions environnementales ne sont qu’un outil géopolitique dans cette affaire.
Le rapport a été préparé avec le soutien de Gurgen Nersisyan, procureur en chef sortant de l’Artsakh, qui vient d’être nommé au poste de ministre d’État de l’Artsakh, ainsi que de Garo Ghazarian et Karnig Kerkonian, avocats internationaux, de Lindsay Snell, journaliste d’investigation internationale et du Dr Ruben Melkonyan, qui dirige la faculté d’études orientales de l’université d’État d’Erevan. Le rapport est envoyé aux organisations internationales.
Source principale : facebook.com