« En 1993-94, alors que l’Arménie était déjà admise à l’ONU, il n’y avait plus aucune raison de ne pas reconnaître l’indépendance de l’Artsakh. L’objectif de 30 ans, la reconnaissance de l’indépendance de l’Artsakh, est le moyen de la réunification de demain. Deux États reconnus indépendants feront ce qu’ils veulent. Nous signerons un traité et nous nous unirons. La reconnaissance internationale n’est pas une fin en soi. Ce que je dis ne s’applique pas à ces autorités, elles doivent partir parce qu’elles sont une force politique vaincue dans une guerre, même si elles le voulaient, elles ne peuvent pas trouver la volonté politique suffisante pour quitter la psychologie des vaincus ». C’est ce qu’a déclaré Giro Manoyan, membre du Bureau de la FRA, chef du département des Affaires politiques de la FRA Dachnaktsoutioun, dans son discours lors de la conférence cientifico-pratique « Impératif de la reconnaissance internationale de l’Artsakh », le 24 février, publie arfd.am.
Il a également noté avec regret que l’Artsakh est pratiquement privé de la possibilité de se défendre. « Sans le renforcement du système d’autodéfense de l’Artsakh, beaucoup de choses ne peuvent pas aller au-delà des vœux pieux », a déclaré Giro Manoyan.
Pour en savoir plus, voici le lien de la vidéo (en arménien) :
Source principale : arfd.am