La reconnaissance de l’intégrité territoriale de la République d’Azerbaïdjan ne peut pas contredire l’impératif de garantir, d’exercer et de documenter le droit du peuple du Haut-Karabagh à l’autodétermination dans les négociations en cours, riposte à Pashinyan la Parti républicain d’Arménie.

La paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est possible si nous indiquons dans nos relations internationales que nous reconnaissons comme République d’Arménie le territoire de 29 800 km², le territoire de la République socialiste soviétique d’Arménie, et que nous n’avons aucune revendication territoriale à l’égard d’aucun pays et que nous n’en aurons jamais, a déclaré aujourd’hui Nikol Pashinyan, le Premier ministre arménien, devant le Parlement, selon aysor.am.

Il a déclaré que dans le cas contraire, personne ne permettra à l’Arménie de se développer.

« Personne n’acceptera l’idée que nous nous développons et que nous dirigeons cette force contre les autres pour étendre le territoire de notre pays. Dans ce cas, l’objectif des autres ne sera pas seulement d’empêcher le développement de notre pays, mais d’empêcher l’existence de l’État arménien. Et dans cette situation, personne ne nous aidera. Ce n’est pas une théorie, je parle de la réalité », a-t-il déclaré.

Armen Ashotyan, vice-président du Parti républicain d’Arménie a réagi aux déclarations faites aujourd’hui par le Premier ministre Nikol Pashinyan sur Facebook publiant qu’à partir de la logorrhée nauséabonde de Pashinyan aujourd’hui, je voudrais également souligner le fait suivant : Nikol Pashinyan a admis devant l’Assemblée nationale qu’il avait rapproché la guerre de 2020, en affirmant qu’il n’avait “pas négocié” depuis 2018 avant la guerre. « En ne niant pas le fait que, selon le dossier publié par Serge Sargsyan, il a joué l’imbécile pendant les négociations », a écrit Armen Ashotyan.

Par ailleurs, l’organe exécutif du Parti républicain d’Arménie, a publié une déclaration en réponse aux approches exprimées par Nikol Pashinyan à l’Assemblée nationale, à savoir : « La République d’Arménie reconnaît pleinement l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan et nous attendons de l’Azerbaïdjan qu’il fasse de même, en reconnaissant l’ensemble du territoire de la République socialiste soviétique d’Arménie comme la République d’Arménie » et « …que les Républiques soviétiques d’Arménie et d’Azerbaïdjan seront annexées à l’URSS en tant que territoires des deux pays “sur la base de l’intégrité”, déclare ce qui suit :

1. La République d’Arménie n’a jamais eu de revendications territoriales à l’encontre de la République d’Azerbaïdjan et n’a jamais remis en cause son intégrité territoriale.

2. En vertu de la législation de l’URSS en vigueur à l’époque, deux États ont été créés sur le territoire de la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan : la République d’Azerbaïdjan et la République du Haut-Karabagh.

3. Selon la loi constitutionnelle de la République d’Azerbaïdjan “sur l’indépendance de l’État”, la République d’Azerbaïdjan n’est pas le successeur légal de la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan.

4. La République du Haut-Karabagh n’a jamais fait partie de la République d’Azerbaïdjan, ni de jure ni de facto.

5. La République d’Arménie a adhéré au Traité sur l’établissement de la Communauté d’États indépendants (CEI) du 8 décembre 1991 par la Déclaration d’Almaty du 21 décembre 1991, qui contient une disposition sur le droit des peuples à l’autodétermination et à l’autodétermination.

  • Le recours à la force contre le peuple du Haut-Karabagh lors de la guerre de 44 jours.
  • Violation de l’intégrité territoriale de la République du Haut-Karabagh.
  • Le mépris du droit à l’autodétermination du peuple du Haut-Karabagh dans le processus de négociation actuel.

7. La séparation des relations arméno-azéries, sous la contrainte de l’Azerbaïdjan, de la question du Haut-Karabagh dans le processus de négociation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, en laissant la République d’Artsakh seule et en niant sa responsabilité de garant de la sécurité, est une mesure inacceptable qui équivaut à une haute trahison, comme nous l’avons averti à maintes reprises.

Par conséquent, la reconnaissance de l’intégrité territoriale de la République d’Azerbaïdjan ne peut pas contredire l’impératif de garantir, d’exercer et de documenter le droit du peuple du Haut-Karabagh à l’autodétermination dans les négociations en cours.

Source principale : aysor.am