Les dirigeants ont confirmé leur attachement sans équivoque à la déclaration d’Alma-Ata de 1991 et à l’intégrité territoriale respective de l’Arménie (29 800 km2) et de l’Azerbaïdjan (86 600 km2). La délimitation définitive de la frontière sera décidée par le biais de négociations.

Ainsi, le dictateur traître a une nouvelle fois renoncé à l’Artsakh à Bruxelles.
Le chronomètre est déjà enclenché. Il n’y a donc plus de temps à perdre. Je le répète encore et encore, si toutes les forces d’opposition ne s’unissent pas rapidement et ne se révoltent pas, à l’avenir oui, nous serons tous également responsables de la perte définitive de la patrie. Debout ! C’est ce que publie Avetik Ishkhanyan, militant des droits de l’homme sur Facebook suite au fait que les dirigeants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan ont exprimé un engagement sans équivoque à l’égard de la déclaration d’Alma-Ata.

C’est ce qu’a déclaré Charles Michel, chef du Conseil européen, à Bruxelles à l’issue d’une réunion trilatérale avec le Premier ministre arménien Pashinyan et le Président azéri Aliyev, entre autres :

« En ce qui concerne les questions frontalières, nous avons examiné les progrès réalisés et les prochaines étapes concernant la délimitation de la frontière. Dans ce contexte, les dirigeants sont convenus de la reprise des réunions bilatérales sur les questions frontalières. Les dirigeants ont confirmé leur attachement sans équivoque à la déclaration d’Almaty de 1991 et à l’intégrité territoriale respective de l’Arménie (29 800 km2) et de l’Azerbaïdjan (86 600 km2). La délimitation définitive de la frontière sera décidée par le biais de négociations.

« Les dirigeants ont exprimé un engagement sans équivoque à l’égard de la déclaration d’Alma-Ata de 1991 et de l’intégrité des 29 800 kilomètres carrés de l’Arménie et des 89 600 kilomètres carrés de l’Azerbaïdjan. La délimitation finale de la frontière sera décidée au cours des négociations », a déclaré Charles Michel.

À la suite des récents entretiens positifs qui ont eu lieu aux États-Unis sur le traité de paix, il convient de maintenir la dynamique afin de prendre des mesures décisives en vue de la signature d’un accord de paix global entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

En ce qui concerne la connectivité, les parties ont nettement progressé dans leurs discussions visant à débloquer les transports et les liaisons économiques dans la région. Les positions sur ce sujet sont désormais très proches, notamment en ce qui concerne la réouverture des liaisons ferroviaires vers et via le Nakhitchevan. Leurs équipes respectives ont été chargées de finaliser un accord de principe sur les modalités de l’ouverture des liaisons ferroviaires et des travaux de construction nécessaires, ainsi que sur un calendrier concret. Ils ont également convenu de faire appel à l’Organisation mondiale des douanes pour soutenir ces travaux.

En ce qui concerne les questions humanitaires, il a été convenu que d’autres détenus seraient libérés dans les semaines à venir. J’ai également souligné la nécessité de préserver l’accord mutuel selon lequel les soldats qui se sont simplement perdus et qui sont passés de l’autre côté continueront d’être libérés selon une procédure rapide. Nous avons également discuté de l’importance d’intensifier les travaux sur le sort des personnes disparues et sur le déminage.

Nous avons poursuivi nos échanges sur la question des droits et de la sécurité des Arméniens vivant dans l’ancienne région autonome du Haut-Karabagh. J’ai encouragé l’Azerbaïdjan à s’engager dans l’élaboration d’un programme positif visant à garantir les droits et la sécurité de cette population, en étroite coopération avec la communauté internationale. J’ai également souligné la nécessité d’un dialogue transparent et constructif entre Bakou et cette population.

Je pense qu’il est important de s’abstenir de toute rhétorique hostile, de s’engager de bonne foi et de faire preuve de leadership pour parvenir à des solutions mutuellement acceptables.

L’UE n’a pas d’intentions cachées. Notre seul objectif est d’aider l’Arménie et l’Azerbaïdjan à parvenir à une paix globale et équitable. Nous sommes prêts à contribuer à leurs efforts conjoints. Nous avons convenu de tenir des réunions à Bruxelles aussi souvent que nécessaire. Les dirigeants se réuniront à nouveau à Bruxelles en juillet. Et comme cela a déjà été annoncé publiquement, nous nous réunirons également très prochainement avec le président français Macron et le chancelier allemand Scholz en marge du 2e sommet de la Communauté politique européenne à Chisinau. J’ai également l’intention d’inviter les dirigeants à une autre réunion de ce type en marge du troisième sommet de la CPE à Grenade en octobre. »

Le chef du Conseil européen a également déclaré qu’il a eu le plaisir d’accueillir le président Aliyev et le Premier ministre Pashinyan pour une cinquième réunion à Bruxelles.Quelle est la source de ce plaisir ? Pourquoi est-il aussi pressé ? « Nos échanges ont été francs, ouverts et axés sur les résultats. Ils ont porté sur les progrès réalisés sur la voie de la normalisation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Les dirigeants ont partagé une volonté commune pour un Caucase du Sud en paix. Je salue leurs efforts respectifs. Ensemble, nous avons passé en revue toutes les questions inscrites à notre ordre du jour », a-t-il dit. Quel plaisir lui procure-t-il l’anéantissement de l’Artsakh ?

Source principale : 7or.am