Ainsi, les États-Unis et l’UE, les porte-flambeaux de la démocratie occidentale, dans leur intérêt, discréditent en fait les concepts de démocratie, d’État de droit, de droits de l’homme, de lutte contre la corruption et encouragent la dictature et le mensonge en Arménie.

Un forum intitulé « Le Forum arménien pour la démocratie » s’est tenu à Erevan, publie Avetik Ishkhanyan, président du Comité arménien d’Helsinki pour les droits de l’homme et intellectuel arménien, dans 168.am.

« À en juger par les affiches placardées sur les murs de la salle de conférence, celle-ci était parrainée par l’organisation de défense des droits de l’homme Freedom House, financée par le gouvernement américain.

Après la conférence, pardon, le forum et certains discours, j’ai remarqué qu’à part Tagouhi Tovmasyan, il n’y avait pas un seul invité qui ait sérieusement critiqué le gouvernement actuel. Les orateurs critiquaient le gouvernement dans des limites acceptables, en fait ils étaient complaisants.

Il découle de ces mots que la démocratie est aussi une question de vérité, de parler ouvertement et honnêtement au peuple.
On peut donc affirmer que pendant la révolution de velours, ce grand-père d’Abajian, cette promesse d’éliminer les caméras, et plus tard le vieil homme au monument au génocide, ont bien existé. Le Premier ministre n’utilise jamais le nom d’Artsakh dans son discours afin de ne pas offenser son collègue bien élevé. Bien entendu, il a été parfaitement sincère et véridique à propos de l’Artsakh. « Nous négocions sur ce que nous voulons… Nous négocions sur ce dont nous avons besoin… Personne ne peut nous dire : « Que négociez-vous ? » et ainsi de suite ».

On a ensuite réalisé qu’en 2021, il avait démissionné en mars et que l’Arménie s’était retrouvée sans gouvernement, ce dont l’Azerbaïdjan a profité pour conquérir de nouveaux territoires. Il s’avère que le Premier ministre a tiré sa révérence, a quitté la résidence du gouvernement, ses gardes du corps et, comme en 2017, a fait campagne en sautant sur les toits des garages. Et quel genre de créature était-ce pour porter des accusations forgées de toutes pièces contre des militants de l’opposition, ordonner leur arrestation, parler avec un marteau à la main, manier une énorme ressource administrative ?

Le président de la commission anticorruption, Sasoun Khachatryan, et le directeur du centre anticorruption de Transparency International, Sona Ayvazyan, y ont participé.

Comme le forum portait sur la démocratie, je soutiens qu’il est impossible dans une véritable démocratie d’avoir un tel personnage en 2018. Après la révélation du fameux appel téléphonique trilatéral, une telle personnalité a continué à exercer ses fonctions, c’est-à-dire à obéir aux instructions du Premier ministre. Ne parlons pas de l’achat d’un appartement cossu beaucoup moins cher que le prix du marché.

J’ai écouté attentivement le discours de Sona Ayvazyan, éminente représentante de la société politique arménienne, combattante infatigable de la corruption, et j’ai supposé qu’elle énumérerait les phénomènes de corruption politique.

  • Députés, ministres, fonctionnaires,
  • Transferts de millions au fonds du Premier ministre,
  • Expropriation et vente suspectes de l’hôtel Tsakhkadzor.
  • Le racket d’État du combinat Zangezour et des actions Amoulsar,
  • L’entreprise florissante de bitume du frère du président de l’Assemblée nationale,
  • L’entreprise tout aussi prospère du frère du Premier ministre, l’achat d’une centrale hydroélectrique pour 50 000 drams,
  • De nombreux marchés publics passés par un seul homme.

Naturellement, la série pourrait être poursuivie.

Toutefois, Sona Ayvazyan a seulement noté avec regret que la perception de la corruption en Arménie avait diminué par rapport à 2019, et, évoquant avec beaucoup d’espoir la performance de son Premier ministre bien-aimé, elle a assuré que cette situation serait corrigée… Et toujours…

Je n’ai pas écouté d’autres personnalités de la société politique arménienne, mais je suis sûr que les questions suivantes n’ont pas été soulevées lors du forum :

  • Le fiasco en 2018 des affaires pénales engagées, puisqu’il n’y a toujours pas de verdict,
  • Des dizaines de poursuites politiques comme preuve du scandale Jhangiryan-Vardazaryan déclassifié,
  • les atrocités commises par la police à l’encontre de manifestants pacifiques,
  • La mort tragique d’Armen Grigoryan,
  • Le meurtre de Sona Mnatsakanyan, oui !
  • Le passage à tabac d’Edgar Ghazaryan,
  • L’impunité de l’élite dirigeante, qui peut frapper un officier, un journaliste, cracher au visage d’un citoyen, commettre des meurtres comme à Aparan, et rester impunie.

Comme pour la corruption, la liste des violations des droits de l’homme n’est pas exhaustive.

Les ambassadeurs des États-Unis et de l’Union européenne ont également pris la parole lors du forum. Ils se réjouissent du niveau de démocratie en Arménie. En les écoutant, on a l’impression d’être en Suisse.

Les ambassadrices ne remarquent pas non plus les violations des droits de l’homme mentionnées ci-dessus. La question se pose de savoir si elles ne les remarquent vraiment pas ou… ?

Bien sûr, parce qu’il est impossible de ne pas les voir.

Ainsi, les États-Unis et l’UE, les porte-flambeaux de la démocratie occidentale, dans leur intérêt, discréditent en fait les concepts de démocratie, d’État de droit, de droits de l’homme, de lutte contre la corruption et encouragent la dictature et le mensonge en Arménie.

Et quel est leur intérêt ? Il est déjà clair : céder l’Artsakh, en retirer les forces de maintien de la paix russes, abandonner les Arméniens de l’Artsakh à leur sort, en fait, les soumettre à un génocide.

À la fin, j’ai remarqué que Stepan Grigoryan, menteur notoire et ardent défenseur du corridor de Zangezur, était présent au forum.
L’objectif du forum devient donc plus clair.

PS : Comme je l’ai mentionné au début de cet article, l’organisation de défense des droits de l’homme Freedom House n’est pas une organisation indépendante. « Freedom House exprime les intérêts politiques des États-Unis sous le couvert des droits de l’homme. Après les incidents d’Andijan en Ouzbékistan, Freedom House a considéré l’Ouzbékistan comme une démocratie bien établie.

Source principale : 168.am