« Qui attendons-nous, qu’attendons-nous, les enfants doivent-ils mourir de faim pour que nous nous réveillions ?
La majorité absolue du peuple de l’Artsakh a cru non pas au dirigeant de l’Arménie, non pas au dirigeant de l’Artsakh, mais aux paroles du président russe Poutine selon lesquelles les Arméniens vivraient dans l’Artsakh dans la sécurité et la dignité », écrit sur Facebook Tigran Petrosyan, président du Conseil anti-crise de l’Artsakh.
« Aujourd’hui, nous ne vivons pas, nous existons ; notre silence, jour après jour, aggrave la situation du pays et du peuple, tandis que ceux qui nous ont promis la sécurité, la dignité et la libre circulation se livrent à eux-mêmes de la nourriture par hélicoptère, nous laissant dans cet état.
Les autorités ont envoyé une lettre à Poutine, qui présente la situation désastreuse du pays et de la population.
Je pense que si nous ne voyons pas de mesures claires de la part de la Fédération de Russie demain, le silence équivaudra à la mort…
Tolérons demain aussi, et puis…
Demain, nous endurerons aussi, puis nous devrons exploser comme un volcan, pour le bien de nos enfants, pour le bien de notre dignité. »
Source principale : panorama.am