La fondation Tatoyan publie que le gouvernement azerbaïdjanais a immédiatement annoncé, après les déclarations de haut niveau de l’Arménie sur Voskepar, Baghanis et d’autres villages, l’ouverture d’une [fausse] procédure pénale à l’encontre des Arméniens au titre des articles « soumettant les Azerbaïdjanais à un génocide et à une déportation ».
L’Azerbaïdjan crée des motifs artificiels pour l’agression militaire contre l’Arménie et l’emprisonnement illégal des Arméniens en lançant de fausses affaires criminelles.
En particulier, le bureau du procureur militaire de l’Azerbaïdjan a publié hier une déclaration selon laquelle « le 24 mars 1990, les Arméniens ont ouvert le feu sur les résidents azerbaïdjanais, à la suite de quoi des Azerbaïdjanais ont été tués et déplacés de force des villages ». Selon le bureau du procureur azerbaïdjanais, en 2005, 18 Arméniens ont été accusés du « génocide de Baganis et d’Ayrum ».
Une fausse affaire pénale a été ouverte le 5 mai 2015 au titre des articles 103 (génocide) et 107 (déportation forcée de la population) du Code pénal azerbaïdjanais. Selon cette déclaration, « 7 villages de la région de Ghazakh continuent d’être sous l’occupation de l’Arménie, qui [l’Arménie] pratique le terrorisme au niveau de l’État ».
Cette déclaration montre que ladite concession est pleine de nouvelles conséquences désastreuses, y compris des arrestations illégales, des enlèvements et la captivité d’Arméniens.
Avec toutes ses déclarations et actions, le gouvernement d’Azerbaïdjan montre qu’il n’a aucune intention de paix, au contraire, il agit avec les mesures agressives les plus prononcées et les menaces dirigées contre l’Arménie et les Arméniens.
Il convient de noter que cette fausse accusation est formulée dans le contexte du transfert unilatéral par l’Azerbaïdjan de quatre villages voisins dans la région de Tavoush d’Arménie.
Source principale : hetq.am