
« Les commentaires du dirigeant du parti Contrat civique et de certains représentants de son élite selon lesquels les captifs ne reviendront pas d’Azerbaïdjan en cas de mesures publiques sont des excuses pour ne rien faire », a écrit l’ancien défenseur des droits de l’homme Arman Tatoyan sur Facebook :
« C’est un comportement dangereux. Ils montrent aux citoyens que s’ils sont confrontés à une difficulté, l’État ne les protègera pas.
En 2021, lorsque nous avons publié notre rapport sur la torture des prisonniers de guerre arméniens en Azerbaïdjan, certains membres de l’élite du parti Contrat civique l’ont qualifié de « scènes fabriquées ».
Un tel comportement ne fait que desserrer les mains des autorités azerbaïdjanaises et minimiser la lutte pour la libération des otages et des prisonniers.
Dans un contexte où les autorités azerbaïdjanaises bloquent les voies judiciaires et le travail des structures internationales, l’État est particulièrement obligé d’agir activement, y compris dans l’arène publique, et d’accroître la pression. L’absence d’action publique n’est pas en notre faveur et nous ne pouvons pas laisser nos compatriotes sans protection, en particulier ceux qui se sont battus pour leur patrie ».
Source principale : news.am