Il reste très peu de personnes, en particulier des personnes âgées et des personnes handicapées, qui n’ont pas pu se rendre en Arménie. Une vingtaine de personnes parmi celles qui sont restées au Haut-Karabagh ont reçu de notre part des colis alimentaires, du pain, des kits d’hygiène, et ont subi des examens médicaux menés par des médecins du Comité international de la Croix-Rouge.

Dans une interview accordée à RTVI, Robert Mardini, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge, s’est exprimé sur la question de savoir s’il reste des résidents arméniens dans le Nagorny-Karabagh.

-Voici un extrait de l’interview : Vos collègues ont-ils pu se rendre au Haut-Karabagh, où a eu lieu un exode massif d’Arméniens ? Quelle est la situation là-bas ?

-Nous sommes présents au Haut-Karabakh depuis des décennies. Nous avons assisté à divers épisodes de combats et nous restons la seule organisation humanitaire internationale à opérer dans la région depuis 30 ans. Aujourd’hui, le Comité international de la Croix-Rouge poursuit ses activités dans toute la région, y compris au Karabagh.

Après le déplacement massif de personnes du Karabagh vers l’Arménie en septembre, la Croix-Rouge a commencé à rechercher des personnes qui ne pouvaient pas partir ou qui souhaitaient rester au Karabagh. Notre personnel s’est rendu dans les villes et les villages. Nous sommes allés chercher avec des mégaphones ceux qui étaient restés sur place pour les aider. Bien que la plupart d’entre eux soient partis en Arménie, nous soutenons les résidents restants en collaboration avec la Croix-Rouge arménienne.

Il reste très peu de personnes, en particulier des personnes âgées et des personnes handicapées, qui n’ont pas pu se rendre en Arménie. Une vingtaine de personnes parmi celles qui sont restées au Haut-Karabagh ont reçu de notre part des colis alimentaires, du pain, des kits d’hygiène, et ont subi des examens médicaux menés par des médecins du Comité international de la Croix-Rouge.

Nous avons également assuré le transfert en toute sécurité vers l’Arménie d’une cinquantaine de personnes vulnérables – bien entendu, à leur demande. La plupart d’entre elles ont retrouvé leur famille en Arménie. Nous restons en contact avec les quelques personnes restées au Karabagh, afin de les aider à retrouver leur famille en Arménie et de rester en contact avec elles par téléphone ou par liaison vidéo. Cette région reste très importante pour nous.

Source principale : panorama.am