Comment déjouer le faux argument de Pashinyan selon lequel les élections de 2026 impliqueraient un choix entre la paix et la guerre ? Il n’y a qu’une seule solution : définir le contenu des élections.

Le discours autour des élections de 2026 se résume souvent à une fausse rhétorique « la paix ou la guerre ». Cependant, cette thèse n’est qu’un outil de propagande qui occulte les priorités de l’agenda politique national. Le chef du Groupe Projets alternatifs, Vahe Hovhannisyan, attire l’attention du public sur ce problème. Il écrit notamment : « Comment déjouer la supercherie de Pashinyan concernant les élections de 2026, qui prétend qu’elles impliquent un choix entre la paix et la guerre ? Il n’y a qu’une seule solution : formuler son propre contenu électoral.

  1. Gestion de la « non-guerre »

En cas de changement de pouvoir, la probabilité d’une guerre est nulle. Quel que soit le représentant de l’opposition qui arrive au pouvoir, il mènera des négociations très sereines sur toutes les questions, tant sur le TRIPP que sur toutes les autres. Ils s’efforceront de trouver les meilleures solutions possibles. Aucun imbécile ne choisirait la guerre.

Au contraire, il y a de fortes chances que, grâce à de nouvelles forces et de nouvelles formulations, ainsi qu’à une consolidation sociale plus large, il soit possible de mener des négociations à des conditions plus avantageuses pour nous.

Cependant, le camp antigouvernemental n’a pas encore réussi à parler de tout cela en mettant l’accent sur les bons points et à inspirer confiance à la société.

La réalité est qu’aujourd’hui, nous ne sommes pas en paix, mais en « non-guerre », et l’enjeu le plus important des élections de 2026 est la poursuite de la gestion de cette « non-guerre ».

Si un nouveau gouvernement stable est formé, nous suivrons la voie PACIFIQUE de la défense de notre identité et de nos intérêts, en trouvant un équilibre de coexistence dans la région, ce qui implique à la fois la levée du blocus, des contacts et la résolution progressive des questions douloureuses.

2.Élections intra-arméniennes

Les élections de 2026 nous concernent tous. Il s’agit d’élections intra-arméniennes, de la vie intra-arménienne.

Voulons-nous vivre dans une atmosphère humaine ou dans des conditions cruelles faites d’écoutes téléphoniques, de divisions, de calomnies, d’insultes, de poursuites pénales et d’arrestations incessantes ?

Voulons-nous maintenir le pays dans cet état agonisant ou créer un État stable et établir un horizon de planification de la vie pour au moins quelques années ?

Voulons-nous que l’État reste le jouet d’une seule personne, ou voulons-nous un État doté d’institutions publiques fonctionnant normalement, régies par un système de freins et contrepoids ?

Voulons-nous que l’Église devienne un centre de paix intérieure et de joie spirituelle ou l’objet d’attaques et de campagnes diffamatoires ?

Voulons-nous un environnement sain pour travailler en paix, évoluer professionnellement, mener des activités commerciales dynamiques et mener une vie prospère, ou une vie qui ressemble à une émission sans fin de « 02 » ?

Depuis sept ans, nous vivons dans le chaos, l’agressivité, le mensonge et la tromperie qui émanent constamment du siège du pouvoir. Voulons-nous mettre fin à cette atmosphère et garantir un climat de travail paisible dans le pays et dans toutes ses structures ?

Il est temps de prendre la décision de changer l’atmosphère et la vie en Arménie. Les élections de 2026 sont précisément là pour cela. La paix n’a rien à voir avec les élections. Ce n’est qu’un stratagème de propagande bon marché.

Il faut faire passer ce message au peuple, à l’ensemble de l’électorat.

Si ces deux points font l’objet d’une compréhension et d’un accord, cela garantira une véritable consolidation sociale, indépendamment des listes des partis ou de toute autre situation formelle.

Dernier sondage

Le dernier « sondage » préélectoral d’hier a été la « liturgie » à Hovhanavank, à laquelle presque personne n’a assisté. Si l’on retire les ressources administratives et la coercition, il ne reste pratiquement plus de société. Le vide éloquent d’Hovhanavank ce dimanche démontre la réalité sociologique des élections de 2026.

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Rappelons que le Groupe des projets alternatifs est une organisation non gouvernementale dont les membres représentent différents domaines de la vie publique : économie, droit, politique, éducation, etc. Les membres du groupe voient la nécessité d’idées et de projets alternatifs concrets dans l’Arménie contemporaine et lancent un format dans le cadre duquel ils élaborent et proposent leurs propres solutions alternatives aux problèmes actuels et importants afin de les présenter au gouvernement, aux forces politiques et à la société.

Source principale : altprojects.am