Illégalement bloqués par l’Azerbaïdjan, les 270 enfants ont été laissés sur les routes dans le froid de l’hiver depuis hier, 12 décembre 2022, à 10h30, en raison de la fermeture de la seule route reliant l’Artsakh à l’Arménie par des personnes représentant le soi-disant mouvement “civil” et “environnemental” d’Azerbaïdjan, selon des informations de la Fondation Tatoyan. Ce nombre d’enfants a été confirmé à la Fondation par le Défenseur des droits de l’homme de l’Artsakh, précise M. Tatoyan, l’ancien médiateur de l’Arménie.
Ces 270 enfants sont maintenant séparés de leurs familles, et quelque 1 100 personnes sont laissées sur la route dans le froid de l’hiver, explique Gegham Stepanyan, médiateur de l’Artsakh qui a partagé une vidéo relatant le problème, publie yerkir.am.
« Il est évident qu’en bloquant la route et en laissant des milliers de civils dans l’isolement, le blocus de l’Artsakh n’a aucun but environnemental. Il fait partie de la politique criminelle d’extermination des Arméniens de l’Artsakh menée par l’Azerbaïdjan. C’est l’objectif particulier des autorités azerbaïdjanaises. Pour séparer l’Artsakh de l’Arménie, mais aussi pour terroriser et isoler la population civile », déclare M. Tatoyan sur Facebook.
« Les enfants sont séparés de leurs familles, il y a de sérieux problèmes d’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins médicaux. Les habitants de l’Artsakh sont en état de siège depuis 24 heures maintenant, coupés de toute communication avec le monde extérieur », a déclaré Gegham Stepanyan, selon yerkir.am. « Les Azéris ont fermé la route Stepanakert-Goris, qui est la seule route, pour de fausses raisons environnementales. Cette situation entraîne des conséquences humanitaires désastreuses : l’approvisionnement en nourriture, en énergie, en médicaments et en produits alimentaires nécessaires est interrompu, des milliers de personnes sont isolées, quelque 1 100 personnes sont laissées sur la route dans le froid de l’hiver sans possibilité de rejoindre leur famille, dont 270 enfants qui sont actuellement isolés, loin de leur famille.
Il s’agit d’une nouvelle manifestation de la politique azerbaïdjanaise de haine ethnique, qui vise à terroriser la population de l’Artsakh, à lui arracher des concessions sur diverses questions vitales sous la menace de l’existence et à imposer sa volonté. Il s’agit de violations flagrantes et généralisées des droits de l’homme, contre lesquelles il n’y a pas eu de réponse internationale adéquate jusqu’à présent. J’attends une réponse active des acteurs internationaux, les populations ne peuvent être négligées, quelles que soient les réalités géopolitiques et les intérêts politiques et économiques des États », déclare la Fondation et souligne que les droits de l’homme et en particulier les droits de l’enfant n’ont rien à voir avec les questions politiques, que le territoire soit reconnu ou non, il est donc urgent que la communauté internationale chargée de la protection des droits de l’enfant prenne des mesures immédiates pour éliminer les violations des droits de l’enfant.« Il est clair que le blocage de la seule route reliant l’Artsakh à l’Arménie est la continuation de la politique criminelle azerbaïdjanaise de dépeuplement des Arméniens de l’Artsakh. Cette déclaration sera également envoyée aux organisations internationales concernées », publie Arman Tatoyan sur Facebook.
270 enfants… S’agit-il d’un exode massif de parents avec enfants ?
Source : facebook.com