Pashinyan insiste sur le fait qu’abandonner l’Artsakh est bénéfique pour la souveraineté de la République d’Arménie. Ce n’est qu’une question de temps pour que le peuple arménien adopte cette idée, selon Pashinyan. Mais l’option permettant d’éviter une situation dangereuse pour l’Arménie n’a pas encore été trouvée.

Nikol Pashinyan, Premier ministre arménien, est en train de liquider la République d’Arménie. Il exerce la fonction de président de la commission de liquidation, publie 7or.am.

Seule une très faible proportion de la population de la République d’Arménie lutte pour que l’Arménie ne soit pas liquidée. Presque le même nombre de citoyens soutient la politique de Pashinyan visant à liquider l’Arménie. La grande majorité des citoyens de la République d’Arménie sont soit indifférents, soit effrayés, soit dans les limbes, soit dégoûtés de tout, soit encore dans une attitude de valise.

« Les États ne vivent pas longtemps dans de telles conditions », note 7or.am.

Pashinyan a avancé l’idée d’une : « Arménie qui ne couvre qu’une superficie de 29 800 km² ». Il dit : « Renonçons à l’Artsakh  (également connu sous le nom de Haut-Karabagh), oublions le Génocide arménien, rompons nos relations avec les Russes, répondons aux demandes de l’Azerbaïdjan et de la Turquie, rapprochons-nous de l’Occident et vivons dans la paix et la prospérité. »

7or.am considère que les idées de Nikol Pashinyan sont dangereuses et risquent de mener à la disparition de l’Arménie en tant qu’État indépendant. 7or.am suggère que, si ces approches sont mises en œuvre, il ne restera plus que 29 800 kilomètres carrés, ou même seulement quelques centimètres, d’Arménie, et que seule une pierre tombale indiquera l’endroit où se trouvait autrefois la République d’Arménie. Il est important de noter que cette opinion est celle de l’auteur et qu’elle n’est pas nécessairement partagée par tous.»

Pashinyan dit qu’il abandonne l’Artsakh au nom de la souveraineté de la République d’Arménie. Les partisans du Premier ministre arménien de tromper la population en répandant des informations fausses selon lesquelles la Russie exigerait que l’Arménie intègre l’État de l’Union et que Pashinyan et ses partisans s’y opposent. Selon 7or.am, ces mensonges seraient diffusés afin de justifier le plan de Pashinyan de céder l’Artsakh et de s’opposer à la pression exercée par la Russie, qui aurait fermé le “corridor de Latchine” à cet effet. 7or.am affirme que l’objectif de Pashinyan n’est pas de conduire l’Arménie vers l’Ouest, mais de la rendre vulnérable aux attaques de la Turquie et de l’Azerbaïdjan.

Si le territoire souverain de l’Arménie et ses 29 800 kilomètres carrés constituent une ligne rouge pour les acolytes de Pashinyan, que font-ils contre les Azerbaïdjanais qui ont franchi cette ligne rouge il y a longtemps ? Rien. Ou plutôt, ils le font. Ils critiquent la Russie et l’OTSC. Selon la même logique, ils ne feront rien et critiqueront l’OTSC lorsque les troupes azerbaïdjanaises entreront à Erevan. Selon Pashinyan il ne serait pas responsable de quoi que ce soit. Il place l’Artsakh et le “corridor de Latchine” sous la responsabilité des forces de maintien de la paix russes, tandis que la sécurité de l’Arménie relève de l’OTSC, suggère-t-il. Il ne leur reste plus qu’à piller et à servir l’agenda turco-azerbaïdjanais, publie 7or.am.

Nikol Pashinyan a cédé l’Artsakh et ne défendra pas les 29 800 kilomètres carrés reconnus internationalement comme faisant partie de l’Arménie. Selon 7or.am, Pashinyan cherche simplement à gagner du temps en justifiant la cession de l’Artsakh par la préservation de ces 29 800 kilomètres carrés. Pashinyan cherche à rester au pouvoir le plus longtemps possible afin de garantir sa sécurité personnelle et d’accumuler davantage de capitaux, et que la disparition de l’Arménie de la carte du monde ne le dérangerait pas, car l’entité qui pourrait le juger pour des crimes contre l’État serait éliminée, publie 7or.am.

Il n’y a qu’une seule façon d’éviter cette perspective. La question de savoir si le peuple arménien peut trouver cette option apparaîtra clairement dans un avenir proche. Il reste très peu de temps.

La seule option permettant d’éviter une situation dangereuse pour l’Arménie n’a pas encore été trouvée. 7or.am suggère que la capacité du peuple arménien à trouver cette option deviendra bientôt évidente et ce moment n’est pas loin.

Source principale : 7or.am