Washington et Bruxelles ont tendance à ne pas mentionner la Russie sous un jour favorable et reconnaître l’importance cruciale des accords trilatéraux pour la normalisation des relations arméno-azerbaïdjanaises, déclare le ministère russe des Affaires étrangères, publie tass.ru.

Le ministère russe des Affaires étrangères relève la volonté des pays occidentaux d’interférer dans les formats de l’interaction de Moscou avec Erevan et Bakou. Moscou enregistre le désir persistant de l’Occident de réduire les formats d’interaction avec Bakou et Erevan. Les Etats-Unis et l’Union européenne veulent évincer la Russie de cette région de Caucase du Sud, a déclaré Denis Gonchar, directeur du quatrième département du ministère russe des Affaires étrangères pour les pays de la CEI, dans une interview accordée à tass.ru.

« Nous continuons à enregistrer leur (les pays occidentaux) désir persistant de couper dans nos formats trilatéraux avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Bruxelles et Washington ont beau essayer de présenter le contraire, ils veulent pousser la Russie hors de la Transcaucasie, mais pas aider réellement et véritablement à établir la paix et la stabilité dans la région. Cela montre que Washington et Bruxelles ont peur de mentionner la Russie sous un jour positif et de reconnaître l’importance capitale des accords trilatéraux pour la normalisation des relations arméno-azerbaïdjanaises », a déclaré le diplomate.

La Russie, toujours selon M. Gonchar, considère que les activités de la mission temporaire d’observation de l’UE en Arménie vont dans le sens de ces évaluations, “ainsi que les tentatives d’organiser le déploiement de la mission de l’OSCE dans la région en contournant la règle du consensus”. Dans le même temps, M. Gonchar a rappelé que c’est grâce aux efforts du commandement des forces russes de maintien de la paix, en contact avec les deux parties, que l’escalade de la tension en septembre dans la zone de la frontière arméno-azerbaïdjanaise a pu être arrêtée.

« À la demande de la partie arménienne, l’OTSC a également pris rapidement des mesures, notamment en convoquant une session extraordinaire du Conseil de sécurité collective de l’OTSC, en envoyant le secrétaire général de l’organisation et le chef d’état-major interarmées pour évaluer la situation sur le terrain, et en travaillant à l’envoi de la mission de surveillance de l’OTSC dans les régions frontalières arméniennes. La situation dans les régions frontalières a été discutée en détail lors de la réunion annuelle du Conseil de sécurité collective de l’OTSC à Erevan le 23 novembre », a ajouté le directeur du quatrième département des pays de la CEI du ministère russe des Affaires étrangères.

Il a également souligné qu’en cas d’intérêt de la partie arménienne, les décisions nécessaires à l’envoi d’une mission de surveillance de l’OTSC dans la région seront prises rapidement. « Étant entendu que la majorité des États membres de l’OTSC voient le règlement à long terme des problèmes frontaliers entre Bakou et Erevan par la mise en œuvre des accords trilatéraux des dirigeants de la Russie, de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie, y compris le lancement des travaux pratiques et rythmés de la commission sur la délimitation des frontières », a déclaré le diplomate.

Source : tass.ru