Les “militants écologistes” azéris qui ont bloqué la route Artsakh-Arménie sont directement financés par le gouvernement azerbaïdjanais ou par des organisations affiliées aux autorités azéries, a expliqué Arman Tatoyan sur Facebook. « Le gouvernement azéri fait tout cela uniquement à des fins politiques criminelles », a-t-il souligné lors d’un rassemblement contre la fermeture par l’Azerbaïdjan de la seule route reliant l’Artsakh à l’Arménie, près du bureau des Nations unies en Arménie.

Qui sont les “militants écologistes” azéris qui ont bloqué la route Artsakh-Arménie ? Les conclusions du Centre pour le droit et la justice de la Fondation Tatoyan révèlent que ces “activistes environnementaux” azéris sont directement financés par le gouvernement azerbaïdjanais ou par des organisations affiliées aux autorités, selon la publication de la Fondation Tatoyan.

Cette constatation a été faite par le groupe de travail établi à la Fondation Tatoyan, après avoir soumis à une analyse professionnelle les données factuelles sur les meneurs des “éco-militants” azéris qui ont bloqué la route Artsakh-Arménie.

Selon ces informations, ces personnes représentant des “militants écologistes” sont financées par le gouvernement de la République d’Azerbaïdjan, et dans certains cas par le Fonds Heydar Aliyev, dirigé par Mehriban Aliyeva, première vice-présidente et première dame d’Azerbaïdjan, publie la Fondation Tatoyan.

« Ces analyses montrent en outre que les meneurs de ces “activistes environnementaux” azéris qui ont bloqué la route Artsakh-Arménie ont diffusé des informations et des photos sur la famille Aliyev sur leurs pages de médias sociaux, diffusant des messages et une propagande anti-arméniens et haineux. Mais le principal problème est qu’ils assurent la politique du gouvernement azerbaïdjanais », souligne la Fondation Tatoyan.

Rien qu’un exemple : Telman Qasimov, qui est l’un des chefs de file de l’“action”, lance un appel en arménien sur le site de la fermeture de la route, les exhortant à vivre ensemble, mais sur Facebook, il affiche fièrement des photos de soldats azéris qui ont piétiné le drapeau de l’Arménie et de l’Artsakh, et se réjouit des pertes humaines du côté arménien. Les faits prouvent qu’il s’agit d’un officier militaire détestant les Arméniens, selon des sources fiables, un officier du service spécial de renseignement militaire, qui promeut aussi activement les déclarations belliqueuses du président azéri.

Il montre ouvertement son lien avec le groupe terroriste-nationaliste des Loups gris dans ses photos sur les réseaux sociaux, il publie une photo de fierté avec Ramil Safarov, qui a tué l’officier arménien Gurgen Margaryan avec une hache pendant son sommeil et a été condamné à la prison à vie en Hongrie.
Dans le cas des autres “meneurs” de l’action, nous avons enregistré une image similaire, dont les informations réelles se trouvent dans les photos sur Facebook de la Fondation Tatoyan.
Il est donc absolument vrai de dire que le barrage de la seule route reliant l’Artsakh à l’Arménie et l’isolement de l’Artsakh n’ont aucun but environnemental. Cela fait partie de la politique criminelle de l’Azerbaïdjan de bloquer les Arméniens de l’Artsakh, de les isoler du monde extérieur, une autre tentative de supprimer le droit légitime absolu d’autodétermination des Arméniens de l’Artsakh en violation absolue des règles internationales, constate la Fondation Tatoyan.

Par des mensonges éhontés et la falsification des faits, le gouvernement azéri fait tout pour préparer le terrain à une future agression contre l’Artsakh et l’Arménie. Cette constatation a été faite hier par Arman Tatoyan, ancien médiateur d’Arménie et directeur du Centre pour le droit et la justice de la Fondation Tatoyan, lors d’un rassemblement contre la fermeture par l’Azerbaïdjan de la seule route reliant l’Artsakh à l’Arménie, près du bureau des Nations unies en Arménie.
« Nous devons montrer au monde qu’en raison de la fermeture des routes, des destins sont défigurés, les droits de l’homme sont fondamentalement violés », a-t-il souligné.

« Le gouvernement azéri fait tout cela uniquement à des fins politiques criminelles. La communauté internationale doit prouver, par des mesures résolues et efficaces, que les principes et les mesures qu’elle développe depuis des années ne sont pas trahis au nom d’intérêts économiques ou politiques », publie la Fondation Tatoyan.

Source principale : facebook.com