Une annonce par Nikol Pashinyan du début de la procédure de retrait de l’Arménie de l’OTSC, dont nous savons qu’elle est sérieusement envisagée par les dirigeants arméniens, marquerait une nouvelle étape dans la détérioration des relations russo-arméniennes, selon Andreï Areshev, expert du Caucase du Sud, publie news.am.

Andreï Areshev, expert russe du Caucase du Sud, a déclaré que si Nikol Pashinyan, Premier ministre arménien, annonçait le début de la procédure de retrait de l’Arménie de l’Organisation collective de sécurité (OTSC), cela pourrait marquer une nouvelle étape dans la détérioration des relations entre l’Arménie et la Russie. Selon l’expert, les problèmes dans les relations arméno-russes ne datent pas d’aujourd’hui, ni même de l’arrivée de Pashinyan au pouvoir, mais se sont intensifiés sous son mandat. Il a également souligné que pour l’Arménie, il est crucial de résoudre ses relations avec l’Azerbaïdjan et la Turquie. « Il y a des consultations arméno-turques, il y a des négociations arméno-azéries, et à un niveau assez sérieux. À la fin de l’année dernière, il a été question d’une réunion de haut niveau entre Pashinyan et Aliyev dans la perspective de la signature d’un traité de paix. Puis quelque chose a mal tourné », a ajouté M. Areshev. Il estime que l’Arménie doit résoudre ses relations avec l’Azerbaïdjan et la Turquie, publie yerkir.am se référant à news.am.

Jusqu’où le gouvernement actuel d’Erevan a-t-il conduit l’Arménie et l’Artsakh ? La capitulation inévitable de l’Arménie sous la direction d’un commandant suprême comme Nikol Pashinyan est loin d’être terminée. Nos pertes et nos échecs se poursuivent. Le président azerbaïdjanais parle ouvertement de “tracer” la frontière arméno-azérie où il veut, et menace d’ouvrir le “corridor de Zangezur” par la force. L’Artsakh est sous blocus. Pashinyan détériore à un rythme accéléré les relations avec son allié stratégique, le pays dont les casques bleus se tiennent dans le Haut-Karabagh. Tels sont les exploits de la diplomatie arménienne. Telles sont les avancées désastreuses de l’”agenda de la paix” pour lequel cette force politique, le parti du Contrat civique, a été réélue.

Source principale : yerkir.am