La guerre de l’information menée par l’Azerbaïdjan contre l’Arménie et l’Artsakh n’a commencé ni aujourd’hui, ni hier. Les pogroms organisés à Soumgaït les 27-29 février 1988 n’ont pas encore reçu une évaluation politique et juridique adéquate.

Les pogroms de la population arménienne organisés par les dirigeants azerbaïdjanais, qui ont débuté dans la ville de Soumgaït le 27 février 1988, ont constitué la première explosion massive de violence ethnique de l’histoire soviétique moderne, publie 7or.am.

Les pogroms de Soumgaït ont constitué un événement marquant et un tournant dans l’effondrement de l’Union soviétique. Le fait que les circonstances des pogroms n’aient pas fait l’objet d’une enquête en temps utile et que les responsables n’aient pas été identifiés et punis a conduit à une nouvelle escalade du conflit du Karabagh.

Le nombre exact de victimes des pogroms perpétrés à Soumgaït du 27 au 29 février inclus est encore inconnu. Cependant, Hrayr Ulubabayan, président de l’Union pour la protection des victimes du génocide de Soumgaït, écrit qu’il dépasse la centaine. Dans son recueil Soumgaït… Génocide… Glasnost ? Ulubabayan présente les données et les certificats de décès de 32 victimes de la tragédie.

Cependant, les pogroms organisés à Soumgaït les 27-29 février 1988 n’ont pas encore reçu une évaluation politique et juridique adéquate au plus haut niveau de l’État.

La délégation de l’UE et l’ambassade des États-Unis en Arménie ont exprimé leurs condoléances à l’occasion du 35e anniversaire de la tragédie de Soumgaït.

« Nous exprimons nos plus sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu des parents et des êtres chers à Soumgaït il y a 35 ans. La reconnaissance des actes commis dans le passé est un pas important vers la paix, vers la réconciliation », a déclaré la délégation de l’UE dans un communiqué diffusé sur les médias sociaux.

De son côté, l’ambassade des États-Unis a indiqué qu’elle « se joint aujourd’hui aux Arméniens pour pleurer et rendre hommage aux victimes des événements de Soumgaït en 1988 ».

À une époque, Bakou a délibérément développé le thème du “génocide” azéri à Khodjalou afin de dissimuler l’horreur de Soumgaït sous ce thème. La guerre de l’information menée par l’Azerbaïdjan contre l’Arménie et l’Artsakh n’a commencé ni aujourd’hui, ni hier. Des conseillers turcs travaillent pour l’Azerbaïdjan dans ce domaine, de manière permanente.

Source principale : 7or.am