L’UE tente de diversifier les sources d’énergie européennes en s’éloignant du gaz russe. Les opérateurs nationaux de réseaux gaziers en Bulgarie, en Roumanie, en Hongrie et en Slovaquie ont accepté mardi d’augmenter le transfert de gaz naturel en provenance d’Azerbaïdjan, acceptant ainsi tacitement toutes les actions criminelles et brutales de l’Azerbaïdjan.

Les gestionnaires de réseaux gaziers nationaux de Bulgarie, de Roumanie, de Hongrie et de Slovaquie se sont mis d’accord mardi pour augmenter le transfert de gaz naturel en provenance d’Azerbaïdjan en utilisant l’infrastructure existante de leurs pays, qui étaient jusqu’à récemment très dépendants de l’énergie russe, publie euronews.com.

Ilham Aliyev, président de l’Azerbaïdjan, a qualifié la signature de l’accord entre les pays européens et la compagnie pétrolière nationale de la République d’Azerbaïdjan d’“étape très opportune” qui permettra à un plus grand nombre de pays européens de bénéficier d’un approvisionnement en gaz plus important et plus sûr.

Cela le renforcera, même s’il n’en a nul besoin, et il recueille beaucoup de devises étrangères (également utiles pour acquérir des appuis). Il est difficile d’imaginer dans ce contexte exercer des pressions sur l’Azerbaïdjan.

Ainsi, Aliyev est venu assister à la cérémonie de signature à Sofia, la capitale de la Bulgarie.

Il faut savoir que l’Union européenne tente de diversifier les sources d’énergie européennes en s’éloignant du gaz russe. En juillet, l’UE a signé un protocole d’accord avec l’Azerbaïdjan afin de doubler le volume des importations de gaz azéri pour le porter à 20 milliards de mètres cubes par an d’ici à 2027.

« La guerre en Ukraine nous a incités à rechercher de nouvelles dimensions pour les concepts de bon voisinage, d’assistance mutuelle et de solidarité. Elle nous a incités à rechercher des solutions efficaces entièrement nouvelles, de nouveaux itinéraires et de nouveaux modes d’approvisionnement pour redessiner la carte logistique internationale », a déclaré le président bulgare Rumen Radev.

Rappelons que « l’Azerbaïdjan a officiellement complètement bloqué [dimanche dernier] le Haut-Karabagh afin de mettre en œuvre ses plans de nettoyage ethnique. L’Arménie doit réagir maintenant. Espérer la paix dans de telles conditions est illusoire. Chaque jour, de jeunes soldats meurent. Combien de temps devrons-nous accepter tous les actes criminels et brutaux de l’Azerbaïdjan ? », publie Kaspar Karampetian, président de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie (EAFJD), bureau européen de la Cause arménienne de la FRA Dachnaktsoutioun.

Source principale : euronews.com