Il est extrêmement important de saisir le bon moment dans la vie politique. À défaut d’unité, il sera très difficile de défaire les bases de ce gouvernement, dit Hagop Der Khatchadourian, représentant du Bureau mondial de la Fédération révolutionnaire arménienne (FRA Dachnaktsoutioun).

Hagop Der Khatchadourian, représentant du Bureau mondial de la FRA Dachnaktsoutioun, l’invité de Satik Seyranyan, selon yerkir.am, souligne en particulier que :

  • Le mot « génocide » indique clairement qu’il s’agit d’un crime intentionnel. Le crime de génocide a des conséquences juridiques. Ainsi, il est inacceptable que les autorités arméniennes utilisent le terme « Medz Yeghern » au lieu de « génocide ».
  • Les autorités arméniennes tentent de se laver les mains de l’Artsakh, du génocide et des objectifs nationaux. Il y a beaucoup de frustration et de découragement dans la diaspora.
  • Avec leur politique de séparation, ces autorités ont réussi à diviser à la fois le peuple et la diaspora.
  • Les deux derniers gouvernements de la République d’Arménie avaient un profil proarménien.
  • Ces autorités s’attaquent à toutes nos valeurs.
  • Une partie importante de la diaspora est en effet revendicative. La frustration et la régression ne sont pas omniprésentes.
  • La notion de l’unité Patrie-Artsakh-Diaspora doit être rétablie par tous les moyens possibles.
  • Or, l’identité juive tout entière est définie par l’Holocauste : il est inconcevable qu’il puisse exister une autorité juive qui refuse de s’en souvenir et de le condamner.
  • Ces autorités envoient des personnes de niveau tertiaire-quaternaire dans la diaspora pour la détruire et la diviser.
  • Il est du devoir de chaque Arménien d’aider l’État arménien, et nul ne devrait prétendre à une reconnaissance pour cela.
  • L’État, en tant que valeur absolue, constitue notre principal centre d’intérêt.
  • Ces autorités n’essaient pas seulement de diviser la diaspora aux États-Unis, elles essaient de faire de même en France.
  • Les Turcs et les Azéris ne devraient pas se réjouir trop vite : la grande majorité de la diaspora reste solidaire et œuvre pour la Cause arménienne.
  • L’Azerbaïdjan dépense des millions pour organiser sa diaspora. Il engage même des recrues à cet effet.
  • Je doute fort que Samson Ozararat soit un Arménien d’origine turque ou un Turc d’origine arménienne.
  • On ne peut pas accepter que la nation arménienne, dont l’arme principale est l’unité sur les questions nationales, soit en train de la perdre.
  • Pour l’Occident, il est important de remplacer l’influence russe dans la région par une influence occidentale.
  • La “diplomatie du caviar” azéri a toujours existé, mais elle est aujourd’hui plus intense.
  • L’Occident est convaincu que la Russie n’a pas besoin de bases militaires en Arménie et que si l’Artsakh est rattaché à l’Azerbaïdjan, les Casques bleus russes sont inutiles et que la Russie n’est pas en mesure de vous protéger.
  • En Occident, l’Arménie est perçue comme un État dont les pouvoirs sont frivoles.
  • L’Azerbaïdjan, conscient de sa propre valeur dans ce jeu, tente de jouer sur les deux tableaux.
  • Nous devrions essayer de rétablir le format des coprésidents du groupe de Minsk. La France est plutôt un partisan. La Russie est satisfaite de la situation actuelle, parce que l’Artsakh se trouve désormais dans sa sphère d’influence.
  • Une chose est claire : c’est la meilleure occasion pour l’Occident de résoudre la question de la mise sous influence définitive de la région.
  • Nous savons très bien, à travers notre histoire, que lorsque nos ennemis, la Turquie et l’Azerbaïdjan ont vu un gouvernement arménien vaincu, ils ont exigé davantage.
  • La guerre russo-ukrainienne affecte directement notre région.
  • Nous espérons qu’au moins la Russie sera en mesure d’appliquer les exigences de la déclaration tripartite du 9 novembre, à laquelle elle est également partie.
  • Notre gouvernement n’a aucune notion de l’intérêt national et c’est très dangereux.
  • Le gouvernement est stable et nous avons une demande d’intérêt national panarménien.
  • Nous devons rejeter la situation actuelle et procéder à une révolution de la pensée et de la parole.
  • Il ne s’agit pas de changer le visage de l’opposition : le peuple doit s’unir.
  • Certes, il faut changer de microphone, mais il n’y a pas beaucoup de monde qui veut prendre le micro.
  • Il est extrêmement important de saisir le bon moment dans la vie politique. À défaut d’unité, il sera très difficile de défaire les bases de ce gouvernement.
  • Je fais confiance aux députés de la FRA Dachnaktsoutioun. Il pourrait y avoir des désaccords sur la façon dont la plate-forme de l’Assemblée nationale est utilisée.

Plus de détails dans le vidéo : youtu.be

Source principale : yerkir.am