J’ai exercé plus de pression sur Aliyev, et je continuerai à le faire, que Pashinyan lui-même. Le problème est Pashinyan. Je suis le seul à avoir une position et un message clair sur la question de l’Artsakh, précise le président français.

Au cours de sa visite de trois jours à Marseille, le président français a tenu des réunions mardi dernier avec différents milieux influents de Marseille (économiques, artistiques, politiques, sociaux, sportifs, culturels, commerciaux, scientifiques et éducatifs, notamment) qu’il a personnellement invités.

Le soir même, lors d’une réunion avec des représentants de la communauté arménienne de Marseille, à laquelle participait également la députée Sabrina Agresti-Roubache, il a été dit : « Monsieur le Président, nous attendons une initiative plus forte, une initiative pratique, pas seulement une initiative morale »« J’ai mis plus de pression sur Aliyev et je continuerai à mettre plus de pression que Pashinyan lui-même. Pashinyan est le problème. Je suis le seul à avoir une position et un message clair sur l’Artsakh », a déclaré M. Macron.

Hrach Varjapetian, représentant du Comité central de la FRA pour l’Europe occidentale, a dit au président : « Monsieur le Président, en tant que citoyens français, nous nous adressons à vous en votre qualité de Président et de Coprésident du Groupe de Minsk et nous comptons sur votre soutien concret à nos compatriotes de l’Artsakh.

Nous savons que notre ami Mourad Papazian, coprésident du Conseil de coordination des organisations arméniennes en France (CCAF), a discuté à plusieurs reprises avec vous de la situation alarmante et profondément troublante de l’Artsakh ; nous nous adressons à vous avec la même demande et au même niveau. Il doit également être clair que toute discussion ou intention de faire de l’Artsakh, vieux de plusieurs siècles, une partie de l’Azerbaïdjan est inacceptable pour nous. »

« Ne doutez pas de ma détermination concernant l’Artsakh et l’Arménie dans son ensemble. Je poursuivrai mes efforts, même si je suis presque le seul dans la famille internationale à avoir un tel agenda. Vous savez aussi que c’est la première fois que la France envoie son attaché militaire à son ambassade en Arménie, et cela veut dire quelque chose, n’est-ce pas ? Nous devons faire de notre mieux, tout ce que nous pouvons », a souligné M. Macron.

Source principale : arfd.am