Les militaires azerbaïdjanais ont kidnappé le résident de l’Artsakh en le trompant intentionnellement et l’ont kidnappé. Il est évident que sa vie est en danger et que cet acte est commis pour des calculs politiques.

L’enlèvement par des militaires azerbaïdjanais d’un civil de 68 ans, que le Comité international de la Croix-Rouge transportait de l’Artsakh vers l’Arménie, est un crime de guerre. C’est ce qu’a écrit Arman Tatoyan, ancien médiateur d’Arménie et directeur du Centre pour le droit et la justice de la Fondation Tatoyan sur Facebook.

La présence azerbaïdjanaise dans le corridor de Latchine, sur le pont de Hakari, est ouvertement illégale et criminelle. L’enlèvement aujourd’hui par des militaires azerbaïdjanais d’un civil de 68 ans qui était transporté de l’Artsakh vers l’Arménie par le Comité international de la Croix-Rouge est un crime de guerre.
Il s’agit d’un acte criminel commis par tromperie, ce qui est interdit par les règles relatives au Comité international de la Croix-Rouge lui-même. Selon la pratique existante, avant de transporter des personnes vers l’Arménie, le Comité international de la Croix-Rouge en informe la partie azerbaïdjanaise et lui fournit une liste, convenant ainsi du transfert de personnes vers l’Arménie. La même chose s’est naturellement produite dans le cas de Vagif Khachatryan.

En fait, les militaires azerbaïdjanais ont kidnappé le résident de l’Artsakh en le trompant intentionnellement et l’ont kidnappé. Il est évident que sa vie est en danger et que cet acte est commis pour des calculs politiques.
Cet acte est expressément interdit par l’article 37 (interdiction de la perfidie) du protocole additionnel aux conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (protocole I), du 8 juin 1977.
Ce qui s’est passé aujourd’hui prouve encore plus que la présence azerbaïdjanaise, en particulier la présence armée, est ouvertement illégale. Elle est source de nouveaux crimes : disparitions forcées, enlèvements, etc.
Il en va de même pour toutes les implantations azerbaïdjanaises à proximité d’une communauté arménienne. Ces actes criminels se poursuivront tant que la politique génocidaire du gouvernement azerbaïdjanais perdurera, ainsi que l’absence totale de responsabilité.

Source principale : news.am