Il est particulièrement intéressant de noter qu’avant la guerre de 44 jours de 2020, le terme “Azerbaïdjan occidental” n’était pratiquement pas utilisé en Azerbaïdjan. Ce nouveau terme et son concept ont été développés et diffusés surtout en 2022.

Des listes de coordinateurs des prétendus « retours en “Azerbaïdjan occidental” » ont été établies à Bakou. Les noms des villes et villages arméniens y sont représentés par des noms azéris. C’est publie Arman Tatoyan, ancien médiateur d’Arménie et directeur du Centre pour le droit et la justice de la Fondation Tatoyan, en indiquant que : «Sous le couvert de l’humanitaire, les autorités azerbaïdjanaises, en établissant de fausses listes, représentent tout le territoire de l’Arménie comme étant l’Azerbaïdjan.
Avec la coordination directe des autorités azerbaïdjanaises, ciblant l’Arménie, et dans le cadre du concept absolument faux d’“Azerbaïdjan occidental”, il a été établi des listes spéciales de personnes de coordination pour les soi-disant rapatriés d’“Azerbaïdjan occidental”.
Dans ces listes, les noms des villes et des villages d’Arménie sont représentés par de faux noms azerbaïdjanais.
Il s’agit en fait d’un programme militaro-politique du gouvernement azerbaïdjanais qui tente de lui donner un caractère humanitaire pour dissimuler ses nouvelles ambitions territoriales et les menaces qui pèsent sur la République d’Arménie. En outre, il ne s’agit pas d’une ou deux communautés, mais de l’ensemble du territoire arménien, soit 29 800 km².
Il est particulièrement intéressant de noter qu’avant la guerre de 44 jours de 2020, le terme “Azerbaïdjan occidental” n’était pratiquement pas utilisé en Azerbaïdjan.
Ce nouveau terme et son concept ont été développés et diffusés surtout en 2022.
En outre, les responsables azerbaïdjanais parlent déjà d’une sorte de première phase de retour et d’environ 300 000 personnes.
Tout cela doit être considéré comme faisant partie de la politique fasciste arménophobe des autorités azerbaïdjanaises, qui n’a en fait rien à voir avec la paix et qui est mise en œuvre dans les conditions de l’animosité azerbaïdjanaise permanente
», écrit Arman Tatoyan.

Source principale : 168.am