Vous n’avez pas le droit de signer. Vous n’avez pas le droit de lever les bras au ciel et de dire que vous avez « essayé ». Vous n’avez pas le droit de dire que ce sera mieux pour l’Arménie, ou pour la région, publie Kamig Kerkonian.

Arrête de dire que c’est fini ! Ce n’est pas fini. Ce n’est pas du tout fini. Ce n’est même pas près d’être fini. Pas pour nous, pas pour notre peuple, pas pour notre Nation.
Nous avons perdu nos enfants. Ce sont nos grands-parents qui ont été massacrés. Ce sont nos pères et nos frères qui sont torturés et tués. Ce sont nos mères qui meurent de faim, qui s’abritent, qui souffrent et qui cherchent. C’est notre peuple qui est soumis de force à la volonté d’un État génocidaire, l’Azerbaïdjan.
L’Azerbaïdjan – un État dont les dirigeants nous traitent de « cancers », de « tumeurs » et de « chiens », un État qui vous dit à tous qu’il va nous exterminer – pardon, nous « intégrer ».
Vous n’avez pas le droit de signer. Vous n’avez pas le droit de lever les bras au ciel et de dire que vous avez « essayé ». Vous n’avez pas le droit de dire que ce sera mieux pour l’Arménie, ou pour la région. Vous ne pouvez pas dire que cela ouvrira de nouvelles portes ou un nouvel avenir pour les Arméniens. Non, vous ne pouvez pas faire cela.
Il faut observer maintenant. Vous allez regarder, chaque jour, chaque heure, chaque minute. Nous vous obligerons à regarder. Nous vous forcerons à regarder. Cette fois, nous vous forcerons à regarder ce qui se passe en temps réel. Les enfants et les églises, les langues et les vies, les familles et les libertés sont tous dégradés, profanés, avilis, détruits.
Non, ce n’est pas du tout « fini » pour notre peuple. Nous ne savons que trop bien – et vous aussi – que cela ne fait que commencer… », publie Karnig Kerkonian.

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