« De nouveaux groupes de la population de la région de Tavouch sortent pour protester. En plus des routes fermées les jours précédents, les citoyens ont également fermé les routes Bagratashen-Akaverdi et Bagratashen-Noyemberyan.
« La résistance du peuple doit se poursuivre. Sinon, l’État d’Arménie disparaîtra de la carte », écrit le turcologue Varuzhan Geghamyan.
Que se passe-t-il dans le Tavush ? L’ennemi juré, l’Azerbaïdjan fasciste, et la junte de Pashinyan, qui coopère déjà ouvertement avec lui, tentent de collaborer sans tirer un seul coup de feu pour :
1) priver l’Arménie de ses dernières défenses et de sa vitalité ;
2) détruire complètement la ligne de défense nord-est de l’armée arménienne, gagner de nouveaux points stratégiques pour prendre pour cible directe les agglomérations arméniennes environnantes et pénétrer sans entrave dans les régions centrales du pays, priver l’Arménie de ses dernières possibilités de défense et de vitalité ;
3) le désarmement et l’émigration rapide de tout un groupe de villages arméniens ;
3) soumettre la route inter-États Arménie-Géorgie au contrôle de l’Azerbaïdjan ;
4) soumettre le gazoduc pénétrant en Arménie au contrôle direct de l’Azerbaïdjan ;
5) couper le district de Noyemberyan du centre de l’Arménie ;
6) écraser l’armée arménienne et briser définitivement la volonté et l’esprit de résistance des Arméniens.
Ces plans génocidaires doivent être stoppés par tous les moyens possibles. Nous devons laisser l’ennemi hors d’état de nuire et ceux qui collaborent avec lui doivent être poursuivis pour trahison.
Nous avons besoin de toute urgence d’un nouveau pouvoir politique compétent et patriotique, ainsi que d’un nouveau commandant en chef de l’armée de la République d’Arménie », écrit Armen Ayvazyan.